Incroyablement autobiographique, la nouvelle tragi-comédie de David Lodge s’inscrit dans le droit fil de Thérapie.Desmond, professeur de linguistique s’ennuie. Ce veuf marié à Winifred, une divorcée qui vibrionne dans un magasin de déco très en vue de la grande ville de province où ils habitent a pris une retraite anticipée. S’il a saisi l’occasion de se retirer lors d’une restructuration des départements c’est pour une raison simple : Desmond a des problèmes d’ouïe. Il n’est pas sourdingue, mais, tout de même, dur de la feuille.Son ordinaire est donc rythmé par la lecture du Guardian, les courses, les visites londoniennes à son père de plus en plus seul au monde et les activités culturo-mondaines de son épouse.C’est d’ailleurs pendant un vernissage, alors qu’il ne comprend pas un traître mot et répond au petit bonheur la chance, qu’une étudiante en thèse lance sur lui ce qui ressemble très vite à une OPA.David Lodge est né à Londres en 1935 et vit à Birmingham. Auteur d’une œuvre importante qui comprend des essais critiques, des pièces de théâtre et de nombreux romans, David Lodge a reçu de nombreuses distinctions. Il est d’ailleurs membre de la Société Royale de Littérature.« Ce livre est un délice, avec juste ce qu’il faut d’humour, de réflexion, d’érotisme et de tendresse. » Robert Solé, Le Monde littéraire« Poignante méditation sur le vieillissement, subtile variation sur le thème du malentendu (…), ce roman rempli de quiproquos courtelinesques est l’un des meilleurs de Lodge. Lequel mêle le drame et le vaudeville avec une virtuosité éblouissante, dans la grande tradition british. » Lire

Professeur honoraire de littérature à l’université de Birmingham, David Lodge a enseigné de 1960 à 1987. Auteur de romans, de pièces de théâtre, il a publié cinq livres de critique littéraire, un recueil d’essais et « édité » des anthologies de textes classiques. L’Art de la fiction est paru en 1991 sous forme d’articles dans The Independant on Sunday.