Nous conviant à la table de ses souvenirs, l'auteur retrace son

itinéraire depuis sa naissance à la fin de la deuxième guerre

mondiale jusqu'à nos jours. Ce parcours mouvementé aurait pu

être des plus chaotiques. Capacité de résilience et rencontres

déterminantes ont fait qu'il n'en fut rien. Elles lui ont permis

d'assouvir sa soif (l'indépendance et de bonheur, au cours

d'une chevauchée singulière qui a été tout sauf un long neuve

tranquille. Mêlant candeur et humour, gourmandise et

causticité, il nous livre un récit intimiste de sa propre

construction. C'est en toute liberté que ce « provincial monté à

Paris » nous conduit sur les lieux et dans les arcanes d'ombre

et de lumière qu'il a traversés et nous dévoile ce qu'il a vécu :

les histoires de famille, les voyages à travers le monde, la

grandeur et la chute d'Arthur Andersen, les paradoxes de

l'Olympisme, la fascination de l'île de Ré, les relations des

médias et de la politique, les engagements personnels... Sans

complaisance il nous fait vivre ses liens avec des anonymes,

des icônes et des personnalités connues. En cette période

symbolique de changement de millénaire, ce livre évoque plus

d'un demi-siècle de notre société et illustre combien nos

mentalités ont évolué. Du progrès de l'humanité aux crises

sociales, c'est le déclin des certitudes, à l'exception d'une

valeur sûre : l'amour. Valeur qui ne cesse de rendre l'auteur

optimiste et confiant en la faculté de rebond de chacun d'entre

nous.

Armand de Rendinger est né en septembre 1944 en Touraine.

Avant de devenir consultant international indépendant, il a fait

l'essentiel de sa carrière au sein du cabinet Andersen. Durant

plus de quarante ans, il a participé et des missions de conseil

en stratégie, organisation et transformation d'entreprises

publiques, privées et associatives. Au cours de ces trente

dernières années, il a été notamment un observateur permanent

de l'évolution du mouvement olympique et de son mode de

fonctionnement. Sur ce thème, il est l'auteur de "Jeux Perdus,

Paris 2012, Pari gâché" (Fayard, 2006).