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Desports N° 1

Broché - 2013 de Adrien Bosc et Victor Robert
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Desports N° 1

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Résumé
En juin 1924, Albert Londres, après avoir décrit l’enfer des bagnes, entreprend de suivre le Tour de France et ceux qu’il appelle Les Forçats de la route. De la dénonciation au récit de ce « ?tour de souffrance??», aucune rupture, mais l’évidente continuité du travail de journaliste. Père du reportage, Londres abolit les frontières entre sujets dignes et futiles?: seule l’histoire prime. Noblesse du journalisme de terrain, grand reportage par excellence. D’emblée, des liens indéfectibles unissent le sport au journalisme. Entre 1954 et 1958, Antoine Blondin avait « ?colonne ouverte?» à L’Équipe, sa chronique singulièrement différente du reste du journal portait le titre?: « ?La semaine buissonnière?». Des reportages à mi-chemin entre journalisme et littérature. Rigoureux dans les faits, l’écrivain s’ingéniait à décrire l’événement en lui offrant une dimension nouvelle, littéraire dirons-nous simplement. Ainsi de ce match de football au beau milieu du Finistère, sous la pluie, opposant des amateurs à des amateurs. Exercice de style, l’écrivain transfigurait le réel. D’abord réticent à cet esprit nouveau, « ?buissonnier??», enfantin, l’ensemble de la rédaction s’engage dans cette voie et écrit les plus belles pages de l’histoire de ce journal. Aussi, encore et toujours, une histoire de gamins, de quatre cents coups d’adultes, de rédaction buissonnière instituée en ligne éditoriale. Des écrivains au service du jeu. Toujours à cœur l’esprit d’enfance, préparer un livre comme l’on prépare un sale coup, une surprise. « ?Qu’importe ma vie ? Je veux seulement qu’elle reste jusqu’au bout fidèle à l’enfant que je fus?», écrit Georges Bernanos dans Les Grands Cimetières sous la lune. En 1960, Pier Paolo Pasolini, inconditionnel du Bologna Football Club 1909, affirmait : « ?Le sport est un phénomène de civilisation tellement important qu’il ne devrait être ni ignoré ni négligé par la classe dirigeante et les intellectuels.??» En effet, le sport nous confronte au collectif, au social, au culturel autant qu’à l’économique et à son outrance libérale (marchandisation du corps, capitalisme roi). La chronique buissonnière, guidée d’abord par le plaisir de raconter l’exploit, s’avère être une manière tout à fait pertinente de lire le monde – a serious game. Quand Henry Luce, éditeur du Time Magazine, fonde Sport Illustrated, il le définit ainsi : « ?Non un magazine de sport, mais le magazine des sports.??» Le magazine Desports. Nous est revenu ce vieux mot français, le « ?desport??» , qui désigne autant les jeux de l’esprit que ceux du corps : « ?Divertissement, plaisir physique et de l’esprit??» , nous renseigne le dictionnaire. Tous les sports, donc le livre Desports. Vous irez, avec ce premier opus, carré et plat comme un livre, aux quatre coins du monde : en Belgique avec Bernard Chambaz s’amuser à réaliser l’inventaire de la petite reine belge ; à Berlin en 1936 pour lire le récit par Pierre-Louis Basse d’une amitié entre le champion noir, Jesse Owens, et le héros de l’Allemagne nazie, Luz Long ; revenir de nos jours en France avec Maylis de Kerangal et faire la connaissance de trois joueuses de l’équipe nationale de basket féminin, trois braqueuses ; traverser le xxe siècle avec Lionel Froissart en dressant le portrait d’un destin français, figure controversée de l’histoire de la formule?1, Jean-Marie Balestre ; au Yémen, sauter par-dessus les chameaux avec Samuel Forey ; assister avec Gwenn Dubourthoumieu et Caroline Six à un surprenant concours de sauts d’obstacles dans la province du Katanga au Congo. Puis écouter les digressions joyeuses de Denis Podalydès autour du football, du théâtre et de la tauromachie. Apprendre au fil de ces pages, avec Nicolas Langelier, l’histoire du hockey au Québec, entre sport et indépendance. Suivre le récit épique de Don DeLillo d’un match de football américain, quand l’entraîneur se fait stratège. Relire l’un des textes fondateurs de la littérature sportive, La Guerre du foot, du grand reporter polonais Ryszard Kapu?ci?ski. Enfin, partir avec Luis Sepúlveda au Chili en 1963 et comprendre le lien intime qui peut unir football et poésie. Et se dire finalement, au bout d’un voyage de près de trois cent quatre pages, que oui, vraiment, « ?pourtant elle tourne??» (pur si muove) !
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Ateliers du Bocage (ADBook) - Librairie Solidaire
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