1978, la Route des Zindes... Les babas cool suivent pour la dernière fois, une voie qu'ils ont rendue célèbre en allant rechercher les paradis artificiels du côté de Katmandou. Jean-Yves Grégoire emprunte ce même itinéraire pour d'autres raisons : partir vers l'Orient, sur les traces d'Alexandre Le Grand, sur la route des épices, sur la Route de la Soie. Lente progression en bus, en camion et en train. La magie opère avec les steppes de l'Anatolie, puis les villes caravanières de l'Iran, mais son cœur s'enflamme à l'arrivée en Afghanistan. Ce pays engendre une bascule complète des valeurs avec son monde à part où la grandeur des hommes côtoie sans cesse la beauté des paysages. Fin 1978, la révolution islamique coupe l'Iran du reste du monde. Fin 1979, l'Afghanistan entre dans l'Histoire contemporaine avec l'invasion des troupes soviétiques. L'Histoire brise des vies et coupe une nouvelle fois les Chemins d'Orient. 2000, la Route de la Soie... Avec les taliban au pouvoir à Kaboul, l'Afghanistan fermé depuis vingt ans n'est pas prêt de s'ouvrir au monde. De son côté, le Pakistan a mauvaise presse, car il est pour une large part responsable de la situation chez son voisin. Mais les paysans et lés montagnards du Karakorum sont-ils fautifs des agissements de leurs dirigeants ? Jean-Yves Grégoire décide de partir pour Islamabad retrouver ses souvenirs d'Asie Centrale. Il remonte les hautes vallées du Nord Ouest par Gilgit et Hunza, puis longe le Pamir pour déboucher sur les hauts plateaux du Xinjiang en Chine. Variante importante de la Route de la Soie, l'itinéraire ancestral aboutit à Kashgar, la plus célèbre des étapes caravanières à la croisée des Chemins d'Orient. Automne 2001, la région focalise tous les médias après les événements de septembre aux USA. Les Chemins d'Orient appartiennent-ils définitivement au passé ou seront-ils à nouveau des lieux d'échanges entre les hommes ?