Détails
L'urgence est toujours synonyme d'appels. Appel à
l'aide, appel au secours, ces appels désespérés
conduisent chaque année quelque trois millions de
personnes à composer le 18 et à solliciter en moyenne
neuf mille neuf cents fois par jour les équipes des sapeurs-pompiers du territoire national. Ainsi, toutes les neuf secondes, les sapeurs-pompiers français, qu'ils soient militaires ou civils, volontaires ou professionnels, assurent la protection des personnes et la sauvegarde des biens ou de l'environnement. Ils sont deux cent quarante-six mille, et composent un des services publics les mieux appréciés. Leica en bandoulière, portant le casque et la veste de cuir réglementaires, Jean-Daniel Guillou photographie depuis deux ans la vie au quotidien des sapeurs-pompiers de Corse, du Var et des villes d'Angoulême, Rouillac, Bordeaux, Liévin, Lyon, Marseille, Paris, Saint-Brieuc, Strasbourg, Bourges, Vichy, sans oublier les " pompiers sans frontières ", en Indonésie après le tsunami. Vingt-quatre heures sur vingt-quatre, il suit ceux qui, au fil du temps, sont devenus ses " collègues ", attentif à leurs
actions, à leurs sollicitations : " J'ouvre une porte, cale le paillasson, apporte la bouteille d'O2... L'autre jour, je n'étais pas de trop pour aider à soulever un gars de cent cinquante kilos. " En noir et blanc, sans flash ni artifice, Jean-Daniel restitue l'atmosphère particulière de chaque intervention, le dévouement des hommes, le chaos d'un accident de la route, la violence des incendies, ou le péril d'un sauvetage en mer ou en montagne. Ses cadrages sont précis, ses lumières subtiles. Et c'est avec la même rigueur qu'il photographie la vie de la caserne, les travaux de maintenance, les entraînements intensifs, et quelques brefs moments d'accalmie.
Jean-Daniel Guillou est né à Dakar, Sénégal, en 1963. Ouvrier boulanger de formation, il délaisse peu à peu le fournil pour la chambre noire et réalise, dès 1995, ses premières photographies pour les " Musiques métisses " et pour le label de World Music, Label Bleu. Travaillant régulièrement pour la presse magazine et les institutions (Géo, Le Figaro magazine, Cheval magazine...), il publie en novembre 2004 pour Géo une exceptionnelle série
d'images consacrées aux derniers Tziganes vivant en
roulottes, près d'Oradour-sur-Glane. Il appartient depuis 2002 au collectif Synchro-X, qui rassemble quatre photoreporters, portant, comme lui, un regard citoyen sur les sujets forts de l'actualité, en France comme à l'étranger. Après L'Irak, le peuple des roseaux, Bosnie, Réapprendre à vivre, L'Islam à Marseille ou Un jour sans lune, les derniers Tsiganes, Synchro-X dresse le portrait de l'urgence en France : le projet 17 Police, 15 SAMU, 18 Pompiers est né. Jean-Daniel Guillou signe un des ouvrages de cette audacieuse trilogie, mais aussi son premier livre d'auteur.
Grand reporter à Libération pendant quinze ans, Jacques Maigne, installé à Nîmes, est journaliste indépendant et documentariste. Il est l'auteur de plusieurs livres sur l'univers méditerranéen du flamenco, des gitans, des taureaux d'Andalousie ou de Camargue, tels que L'Habit de lumière (Ramsay, 1985), Guadalquivir (Seghers, 1990), À côté des taureaux (photographies de Michel Dieuzaide, Climats, 1992), Secrets de gardians (photographies de Gilles Martin-Raget, Actes Sud, 2002) ou encore Toros (photographies de Philippe Becquelin, Fitway, 2004). Il a collaboré également à l'adaptation des
scénarios des films de Tony Gatlif, Gadjo Dilo (1998) et Exils (2004) - prix de la mise en scène au festival de Cannes. Il a écrit ou réalisé depuis 1995 une dizaine de documentaires diffusés sur la chaîne Arte, comme " Les hommes de La Ciotat ", " Le Tour de France selon Blondin ", ou " Provence, terre inspirée ". En presse écrite, collaborateur régulier du magazine Géo depuis 1991, il a signé le texte du reportage de Jean-Daniel Guillou consacré aux tsiganes d'Oradour-sur-Glane (novembre 2004).
- Largeur : 23.5 cm
- Épaisseur : 1.5 cm
- Hauteur : 28 cm
- Langue : Français
- Auteur : Jacques Maigne
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