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DAAH LE PREMIER HOMME

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Biographie de l'auteur

Edmond Haraucourt, né le 19 octobre 1856 à Bourmont (Haute-Marne), est mort le 17 février 1941 à Paris. Son aïeul paternel avait eu sept enfants, dont six entrèrent en religion ; une des filles épousa Alphonse Haraucourt et ils n'eurent qu'un fils, Edmond. Selon les mutations de son père, fonctionnaire des Contributions indirectes, Edmond fut élève au lycée Charlemagne, à celui de Toulon, au collège de Perpignan (il y eut Joffre pour condisciple), enfin, à Paris, au lycée Henri IV. Chartiste, il connut une certaine pauvreté. Aussi troussa-t-il, à la demande, des vers latins. " Six par semaines à deux sous pièce... " Puis il est clerc d'avoué, fondé de pouvoir, receveur des finances, chef de cabinet de préfecture, rédacteur en chef d'un journal gambettiste, secrétaire d'une commission à la Chambre des députés, professeur de littérature, et enfin... éclairagiste dans un cabaret.

Là, il commet des poèmes accueillis au Chat Noir et publiés en 1882. La Légende des Sexes, poèmes hystériques, attire l'attention de la justice, puis celle de Théodore de Banville qui fait de lui l'homme du jour. Il ne s'agit ni d'une satire de La Légende des siècles (1859), ni du futur érotisme plus précis de Parallèlement (1889) mais de poèmes qui paraissent très anodins aujourd'hui. Haraucourt a plutôt suivi la trace de son collègue du Chat Noir, M. Rollinat, dont Les Névroses, plus osées, sont aussi de 1882. Issu d'une famille pieuse, travaillé par la chair, Haraucourt traînera longtemps le boulet d'avoir encensé un mot de trois lettres. Ce " fondement " lui barrera même l'entrée à l'Académie française ; mais l'éditeur Charpentier lui ouvre sa maison et le directeur de l'Odéon lui commande une pièce. Parmi quelques œuvres de jeunesse on peut retenir : L'Ame nue (1885) poèmes. Le succès est très vif : la critique le reconnaît comme un des nouveaux parnassiens. L'impact est si grand qu'il est l'un des huit poètes choisis pour veiller le cercueil de Victor Hugo. Amis (1887) : dans cette curieuse étude psychologique il avoue " ...mes croyances religieuses sont mortes et rien encore ne les a remplacées. [...] Je ne crois plus, ma raison peu à peu a tué les choses divines, sans que je sache, sans que je voie... ". Pourtant, il écrit en 1890 un Drame de la Passion, mystère en deux chants, joué aux concerts Lamoureux. La même année, Les Wikings, poème inspiré de légendes scandinaves lui vaut le Grand prix de l'Académie. Le célèbre Rondel de l'adieu " Partir, c'est mourir un peu... ", qui sera mis en musique par quelques dizaines de compositeurs, dont Paolo Tosti, est encore chanté par les divas car il fait partie du répertoire classique des mélodies françaises.

En 1892 il est admis membre sociétaire de la Société des gens de lettres dont il deviendra président. Désormais et jusqu'à la fin de sa vie, il se consacra, avec une grande fécondité, aux activités d'écrivain, de journaliste et de conservateur de musées. Aux abords de la quarantaine, il épouse Mathilde Claës qui a vingt ans de moins que lui. De l'œuvre littéraire de sa maturité, on retiendra Macbeth (Odéon, 1892) ; Don Jan de Manara, drame, musique de Paul Vidal (Odéon, 1894) ; Elisabeth (théâtre de la Renaissance, 1894) ; Jean Bart, (théâtre de la Porte Saint-Martin, 1900) ; Circé, poème lyrique, musique de P.L. Hillemeacher (Opéra-comique, 1907) ; Dieudonnat (1912) ; Les Ages (Daâh, 1914), etc. Il reçoit le Prix de poésie de l'Académie française en 1902. Dans le même temps il collabore à divers journaux et à des revues ; L'Indépendance belge, Les Chroniques, La Jeune France, La Revue bleue et La Dépêche de Toulouse, organe à tendance radical-socialiste (d'obédience franc-maçonne [ ?]). Chaque semaine, il y donne un article, ainsi que Julien Benda, Pierre Mille, etc.

En 1903, Haraucourt remplace le poète Paul Delair, conservateur du musée du Trocadéro, disparu. Puis il est nommé conservateur du musée de cluny dont il écrira un catalogue et où il préfacera de nombreux travaux historiques. Dans son appartement du quai aux Fleurs, madame Haraucourt reçoit le Tout-Paris (Sarah Bernhardt, notamment). En 1929, ils font don de leur castel de l'île de Bréhat à la Cité universitaire, centre de repos à usage d'étudiants méritants.

Lorsque Edmond Haraucourt s'éteint à Paris, il est commandeur de la Légion d'honneur. (Il avait déjà la médaille de Sauvetage pour avoir sauvé une désespérée du suicide). Mais à cause des circonstances, sa mort, en 1941, passa pratiquement inaperçue. Déjà, pour son jubilé, en 1936, Jean Ajalbert, de l'Académie Goncourt, avait regretté " le recul de sa gloire dans une injuste pénombre ", son opposition au Symbolisme, son attachement au Parnasse, au romantisme, à tout le passé " vomi " par les jeunes écrivains, y sont pour quelque chose.

Edmond Haraucourt est injustement oublié. Ne serait-ce qu'à cause de Daâh. Ce chef-d'œuvre, dépassé sur le plan scientifique, comme tous les essais de cette nature à l'époque, restera sûrement comme une œuvre originale. Car c'est le premier qui a abordé le problème - toujours non résolu - de nos origines, et qui, d'une façon poétique et puissante, a essayé de rendre à notre plus lointain ancêtre, sa part irréductible d'humanité.

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Caractéristiques
  • Largeur : 11 cm
  • Épaisseur : 1.9 cm
  • Hauteur : 18 cm
  • Langue : Français
  • Auteur : Edmond Haraucourt
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