Ce livre rassemble, sous la direction de Bruno Messerli et J.D. Ives, les études de chercheurs du monde entier présentées à l'occasion du " Sommet de la Terre ", conférence de l'Organisation des Nations unies sur l'environnement et le développement organisée à Rio de Janeiro en 1992, puis dans le cadre de la session d'évaluation des résultats enregistrés cinq ans plus tard, qui a eu lieu à New York en 1997.

La première partie de l'ouvrage concerne les peuples, leur culture, la sacralisation des montagnes, les politiques et les économies de développement...

La deuxième partie s'intéresse à l'eau, aux ressources énergétiques, minières, à la biodiversité, au tourisme, à l'agriculture, à l'exploitation forestière, aux risques naturels, aux changements climatiques...

L'" Agenda Montagne " du Sommet de la Terre stipulait que la protection des écosystèmes et des populations des montagnes du monde était une priorité au même titre que celle d'autres écosystèmes menacés comme les forêts vierges, les océans ou l'Antarctique.

Les montagnes produisent eau, énergie et sont source de biodiversité. Elles fournissent également des minerais, du bois, des ressources agricoles et accueillent une économie de loisirs, toutes productions indispensables aujourd'hui. Pourtant la menace croît : érosion des sols, glissements de terrains, accidents dus à un aménagement intensif, ailleurs, disparition des zones habitées voire de populations montagnardes tout entières. La pauvreté est souvent le lot de ces peuples qui, par ailleurs, sont en train de perdre leur identité et leurs savoir-faire spécifiques.

Déterminantes pour l'équilibre écologique global de la planète, les montagnes du monde constituent une priorité pour un développement durable.