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Entre les parents et l'école, le malentendu s'est installé. Chaque partenaire se méfie de l'autre et développe même parfois des stratégies d'évitement ou de prise de contrôle. Dans Les quartiers populaires, le malentendu se nourrit de graves problèmes de communication. Le fossé se creuse : parents et enseignants n'habitent pas le même univers, ne parlent pas le même langage, n'ont pas les mêmes références. Parfois la méfiance et la peur s'installent de part et d'autre. Presque toujours l'incompréhension l'emporte.
Pour sortir de ce face à face, on fait de plus en plus appel à des " médiateurs ", personnes-ressources dont la mission est de rapprocher les établissements scolaires des parents d'élèves, de rechercher des solutions pour sortir des impasses et dépasser les conflits. En tant que " tiers " extérieurs, ils peuvent apporter un point de vue pondéré et contribuer à renouer le dialogue.
Mais Les choses ne se passent pas toujours ainsi et de nombreux problèmes surgissent : c'est l'école qui sollicite les médiateurs et fixe leurs objectifs, en face des parents qui, une fois de plus, subissent cette relation. Par ailleurs, en affectant à des personnes spécifiques la charge du lien avec les familles, l'école ne se décharge-t-elle pas d'une de ses missions ? Quand le recrutement des médiateurs se fait sur une base " culturelle ", ne risque-t-on pas de renforcer les clivages ethniques ?
On voit que la question de la médiation entre l'école et les familles est loin d'être simplement technique. A travers elle, ce sont bien des enjeux sociaux et politiques que l'on peut dégager. C'est bien la vocation de la scolarisation et son articulation avec la filiation que l'on peut interroger.
Cet ouvrage analyse des cas concrets et pose les problèmes sans langue de bois. Il n'élude aucune des difficultés auxquelles nous devons faire face. Il permet d'entrer vraiment dans une question décisive qui concerne tout autant les enseignants, les parents, les travailleurs sociaux que les responsables associatifs ou politiques.
Patrick Bouveau est maître de conférences et chargé de mission de recherche à l'IUFM de Bourgogne. Membre de l'équipe ESCOL, il est aussi fondateur du Centre Alain Savary. Il a publié, avec J.-Y Rochex, Les ZEP entre école et société, Paris, Hachette. Sociologie de l'effet établissement de François Dubet, sur les CNDP, 1997. Il travaille actuellement sur la politique de relance des ZEP.
Olivier Cousin est chargé de recherche au CNRS, rattaché au CADIS, Université Victor Segalen Bordeaux 2. Il a réalisé des recherches sur l'effet établissement et l'expérience scolaire des élèves. Il publie L'efficacité des collèges. Sociologie de l'effet établissement, Paris, PUF, 1998 ; " Ecole et violence " in Michel Wiewiorka, Violence en France, Paris, Le Seuil, 1999.
Joëlle Favre-Perroton est normalienne et agrégée de sciences sociales. Elle est allocataire temporaire d'enseignement et de recherche à l'Université Victor Segalen Bordeaux 2. Elle a soutenu une thèse, sous la direction de François Dubet, sur les relations interethniques à l'école.
- Largeur : 16.1 cm
- Épaisseur : 1.5 cm
- Hauteur : 23.9 cm
- Langue : Français
- Auteur : Patrick Bouveau, Olivier Cousin et Joëlle Favre
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