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Aujourd'hui, la vie sociale et économique nécessite ces qualités de caractère, véritable colonne vertébrale d'une personne. Au début des années 80, on percevait les premiers signes du retour en force de la personnalité. Il fallait intégrer, à côté du " savoir " et du " savoir-faire ", le " savoir vivre ensemble " et le " savoir être " dans l'éducation et l'insertion des jeunes. On en venait à ouvrir le chantier des " nouvelles compétences ", à vouloir reconnaître les acquis de l'expérience professionnelle, sortant de la seule logique scolaire et du diplôme.
La crise économique du début des années 90 remit " à sa juste place " ce débat sur " le facteur humain, clé du changement et de la performance. " Tout cela était une mode américaine vouée à disparaître. Il fallait revenir à l'essentiel, au rationnel, au technique, au sérieux.
L'éducation, elle, est toujours restée en retrait. " L'Etat forme trop de gestionnaires, pas assez d'entrepreneurs responsables et innovants ", s'insurge l'auteur. En amont de l'illettrisme ou de la violence, l'action sociale tarde à intégrer un travail sur les comportements. Les travailleurs sociaux sont désorientés lorsqu'il s'agit d'accompagner la construction de la personne.
Le temps est venu d'un développement humain plus harmonieux, d'une éducation globale à l'école, dans les activités extrascolaires, comme dans les dispositifs d'insertion. L'éducation doit être conçue comme un processus permanent (tout au long de la vie) d'enrichissement des connaissances, des savoir-faire, mais surtout comme une construction privilégiée de l'individu et des relations interpersonnelles.
- Largeur : 15 cm
- Hauteur : 22.5 cm
- Épaisseur : 2 cm
- Langue : Français
- Auteur : Alain Kerjean
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