Voici la huitième édition d'un ouvrage désormais bien identifié et qui s'est hissé d'emblée au rang de classique de la référence grand public en matière de cinéma. Rédigé par une équipe d'une soixantaine de critiques du monde entier, les 1001 entrées qui composent cet ouvrage sont classés par ordre chronologique, du Voyage dans la Lune de Méliès (1903) à The Artist (2011), auréolé de son triomphe à Cannes, aux Césars et aux Oscars. Ce classement permet de suivre l'évolution d'un art né au début du XXe siècle : la naissance du parlant (Le Joueur de jazz, 1927), l'apparition de la couleur (Le Magicien d'Oz, 1939), l'évolution de genres tels que le western, la comédie musicale, l'horreur ou le fantastique, ainsi que les grands mouvements esthétiques comme le néoréalisme italien, la Nouvelle Vague française, les superproductions américaines autant que les films d'avant-garde. Plusieurs index facilitent les recherches. Chaque fiche, longue de 1/2 à 2 pages selon l'importance du film, donne les renseignements techniques (pays, durée, équipe de réalisation, distribution, récompenses) ainsi qu'un commentaire explicatif résumant l'intrigue et situant l'oeuvre dans son contexte culturel et historique. Chacun de ces 1001 films a contribué, d'une façon ou d'une autre, à la construction du 7e Art. L'édition française de 1001 films est enrichie de films qui ont particulièrement marqué le cinéma hexagonal, parmi lesquels Drôle de drame (Carné), La Grande Vadrouille (Oury) ou Le Juge et l'assassin (Tavernier). Par rapport à l'édition 2011, 14 films font leur apparition : le documentaire Senna, Intouchables et Polisse (ajoutés à cette édition française), Drive, L'Arbre de vie, La Taupe, Mes Meilleures Années, The Descendants, Cheval de guerre, L'Homme qui n'aimait pas les femmes, Une séparation, Le Gamin au vélo, Shame, Hugo Cabret et, donc, The Artist.