Détails
Le trafic des objets d'art volés et le pillage des antiquités n'est pas nouveau. Le phénomène était déjà perceptible il y a près de 4 000 ans en Egypte. Mais il a connu ces dernières années de vertigineux développements. Selon Interpol et Scotland Yard, ce marché en pleine expansion représente chaque année un chiffre d'affaires de plusieurs milliards de dollars et constitue la deuxième grande source de criminalité internationale organisée après le trafic de drogue. Aucun pays n'est épargné par cette razzia qui touche aussi bien les nations occidentales que celles du Tiers Monde et qui est de plus en plus le fait de professionnels chevronnés.
La mondialisation, la rapidité des échanges planétaires, l'importance des sommes en jeu ont multiplié les circuits légaux et illégaux. Le statut de l'objet culturel s'est modifié. Il est peu ou prou entré dans la sphère du sacré. Symbole des identités nationales ou ethniques, il est un enjeu politique de taille pour les Etats, quand il n'est pas un substitut religieux pour les particuliers.
Ces reliques des temps modernes sont aussi devenues des valeurs financières refuge, des richesses hors pair, convoitées par de nouvelles classes sociales fortunées. Dans un marché en pleine expansion, les amateurs - marchands d'art, collectionneurs, musées -, qui sont légion, peuvent parfois être tentés de payer le prix fort pour des pièces à l'origine incertaine. Qu'ils agissent par passion ou par intérêt financier, ils confortent la dynamique du pillage et de la contrebande.
- Largeur : 15.3 cm
- Hauteur : 23.5 cm
- Épaisseur : 3 cm
- Langue : Français
- Auteur : Roland-Pierre Paringaux et Emmanuel de Roux
Nos livres sont issus du don des particuliers et des invendus des communautés. Ils sont triés et revalorisés par des salariés en insertion accompagnés par les structures Emmaüs.
Livraisons
Vos achats ont du sens
Chez Label Emmaüs, nous avons à coeur d’être transparent sur nos prix.
La plupart des objets que nous collectons sont issus des dons des particuliers. Ils sont ensuite triés, nettoyés, parfois réparés pour leur offrir une nouvelle vie. Tout ce processus est créateur d’emplois pour des personnes en situation d’exclusion. Le produit des ventes sert à financer leur outil de travail et leur accompagnement vers une insertion durable.
Les vendeurs sur label Emmaüs sont principalement des structures à but non lucratif ce qui garantit qu’il n’y a aucun enrichissement personnel à la clé.