Détails
Etat social, subsidiarité, économie sociale de marché, trois maîtres mots de la société allemande, trois clés pour ouvrir les portes d'une société fermée, solidaire, ayant ses propres règles du jeu, suffisamment originales pour ne pas être transposables ailleurs, suffisamment souples pour lui permettre de s'adapter. Suffisamment souples ? Telle est bien la question aujourd'hui, au moment où l'Allemagne affronte des défis qui ont en commun l'appel à l'intégration dans un monde renouvelé. Les forces d'intégration jouent d'autant plus fort que les murs s'effondrent. Mur interne, dont la chute a permis l'unification de l'Allemagne ; murs externes, avec le traité de Maastricht ou l'effondrement de l'URSS. Face à ces ouvertures, l'Allemagne s'expose au risque d'avoir à remettre en cause des solidarités de base. Sa structure sociale est cependant si solide qu'elle est capable d'inventer des formes institutionnelles nouvelles qui lui permettent de s'adapter sans renoncer aux principes qui ont fait sa force.
Le paradoxe d'une intégration distanciée constitue la trame de cet ouvrage. La 1re partie présente les institutions allemandes. La 2e décrit les défis auxquels l'Allemagne est confrontée. La 3e montre comment les acteurs de l'économie et de la société s'adaptent. La 4e ouvre des perspectives à partir de débats actuels.
Jean Paul Depecker, ancien élève de l'ENA, administrateur civil au ministère de l'Economie a été attaché financier près de l'ambassade de France en RFA.
Après avoir enseigné l'économie à l'Université, Serge Milano a exercé des fonctions de responsabilité au ministère des Affaires sociales et a été nommé, en 1991, conseiller pour les affaires sociales près de l'ambassade de France en RFA.
- Largeur : 13 cm
- Épaisseur : 1 cm
- Hauteur : 19 cm
- Langue : Français
- Auteur : Jean-Paul Depecker et Serge Milano
Bienvenue dans notre boutique en ligne !
Livraisons
Vos achats ont du sens
Chez Label Emmaüs, nous avons à coeur d’être transparent sur nos prix.
La plupart des objets que nous collectons sont issus des dons des particuliers. Ils sont ensuite triés, nettoyés, parfois réparés pour leur offrir une nouvelle vie. Tout ce processus est créateur d’emplois pour des personnes en situation d’exclusion. Le produit des ventes sert à financer leur outil de travail et leur accompagnement vers une insertion durable.
Les vendeurs sur label Emmaüs sont principalement des structures à but non lucratif ce qui garantit qu’il n’y a aucun enrichissement personnel à la clé.