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Automne 1999. La crise est passée. La croissance est repartie. La Bourse euphorise. On respire. On a eu peur. Mais tout va bien. Plus des trois-quarts des populations de la planète décrochent des wagons de tête que tracte la locomotive chauffée à blanc du capital financier, mais tout va bien. Dans un monde où, sur les ruines de l'étatisme totalitaire, le libéralisme s'impose et l'économie de marché triomphe, chaque jour de nouvelles informations indiquent que la propriété se concentre, la pluralité se rétrécit, la diversité se rétracte ou se dissout dans les fusions impériales, la pensée s'uniformise, les marchés verrouillent leur accès, les capacités de l'Etat inquisiteur se renforcent et l'esprit d'entreprise s'étiole. Mais, tout va bien... Et la révolution, celle à laquelle ont renoncé nos intellectuels, semble plus que jamais lointaine, voire impossible. Donc, tout va bien.
Mais jusqu'à quand les peuples de la planète terre accepteront-ils de se plier à cette logique qui veut que tout aille bien précisément parce que ça va mal ? Qu'on y songe : depuis des siècles a toujours été posé - et résolu - en termes révolutionnaires, le problème de la centralité. Au centre, quoi ? Dieu ou la société civile ? Le roi ou le peuple ? Le tyran ou le Sénat ? L'Etat ou l'individu ? L'argent ou le citoyen ? Aujourd'hui, c'est évidemment en termes révolutionnaires que se résoudra la question de ce qu'il convient de placer au centre : l'homme démiurgique ou le capital financier ?
S'appuyant tant sur sa réflexion que sur des exemples historiques lus sans apriorisme dogmatique, Jean-François Kahn bouscule le conformisme de l'orthodoxie dominante et annonce : demain la révolution.
- Largeur : 12 cm
- Épaisseur : 1.7 cm
- Hauteur : 20.4 cm
- Langue : Français
- Auteur : Jean-François Kahn
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