4 novembre 1924 : Guillaume Seznec est condamné aux travaux forcés à perpétuité pour un crime sans cadavre, sans arme et sans aveux. Jusqu'à sa mort, en 1954, il clamera son innocence. Depuis, les Français n'ont cessé de se passionner pour cette histoire devenue, comme l'affaire Dreyfus, le symbole de l'erreur judiciaire. Denis Seznec est encore au berceau quand son grand-père, gracié, revient en France après vingt-quatre ans de bagne. Pendant des années, il va enquêter, interroger les derniers témoins et consulter des documents officiels interdits pour écrire Nous, les Seznec. Il reconstitue ainsi le puzzle d'une incroyable machination, la vie d'un homme broyé par une justice aveugle. 14 décembre 2006 : le refus de la Cour de révision de réhabiliter Guillaume Seznec clôt l'une des plus mystérieuses énigmes policières et judiciaires du XXe siècle. Cet ouvrage retrace le parcours d'une lutte opiniâtre menée par toute une famille pour la vérité.

D'origine bretonne, Denis Seznec se bat depuis plus de trente ans pour faire réhabiliter Guillaume Seznec, son grand-père, condamné au bagne en 1924, accusé d'avoir assassiné Pierre Quemeneur, conseiller général du Finistère. Denis Seznec a créé à cet effet l'association France-Justice, que soutient un très grand nombre de personnalités issues du monde artistique, universitaire, politique, religieux ou culturel, et qui dénonce les dysfonctionnements de la justice française. Multipliant les conférences, il s'appuie sur ses ouvrages pour alerter l'opinion. Denis Seznec a ércit deux livres : Nous, les Seznec (1992, nouvelle édition en 2006) et Seznec, le bagne (2001).